Tony Burnand à écrit concernant la bécasse dans "Nos gibiers comme je les vois" ceci :
"Non grands dieux, non !N'est pas bécassier celui qui considère la bécasse comme un gibier semblable aux autres, plus rare et plus précieux, plus malin peut-être, donc plus amusant à chercher; pour être bécassier, il faut être gâteux de la bécasse, ce qualificatif étant pris dans son sens le plus élevé, comme on est gâteux de sa maîtresse, de son enfant ou de son chien.Il ne faut penser qu'à elle sur le terrain, ne chercher qu'elle, en rêver, avoir le cœur qui bat en lisant seulement son nom, compter les jours qui vous séparent de son premier passage, et se voir plongé dans un désespoir à forme d'effondrement à l'idée que peut-être sa chasse pourrait être interdite. Il faut, quand on l'a tuée, la tenir comme une relique, un objet d'art, une édition rarissime, la caresser de l’œil, puis, doucement, gracieusement de la main, se pencher avec combien plus d'attention et de fièvre que sur sa déclaration de revenus ..."
Si vous êtes dans cet esprit là, alors vous pouvez rejoindre les rangs du CNB (Club National des Bécassiers)
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