REGLEMENTATION

mardi 8 janvier 2013

BATTUE ADMINISTRATIVE SUR L'ETANG DE ST BONNET


          La Réserve Naturelle Régionale située sur les communes de Villefontaine et Vaulx Milieu offre une zone refuge de choix pour les sangliers où ils se cantonnent le jour mais autour de laquelle ils peuvent rayonner assez largement, engendrant, dans cette zone fortement urbanisée, de nombreux accidents de la route.
Sous la pression des riverains et des mairies, la CAPI (Communauté d’Agglomération Portes de l’Isère) gestionnaire de la réserve, et après avoir réunis et entendus les présidents d’ACCA de Villefontaine, Vaulx Milieu, Roche avec Mme Chenavier Administrateur FDCI du Pays, a demandé l’organisation d’une battue administrative.

Une battue administrative qu’est ce que c’est ?
            La battue administrative n’est pas un acte de chasse mais une action de régulation qui ne dépend ni des chasseurs ni de l’administration locale. Elle est destinée à des situations particulières (zones fermées à la chasse, période de fermeture etc…) Seul, le préfet a autorité pour l’ordonner. Un arrêté en fixe les modalités d’exécution et remet la responsabilité de cette action au lieutenant de louvèterie nommé. Ce « louvetier » peut s’adjoindre d’autres louvetiers pour cette mission et des chasseurs qu’il choisit. C’est lui qui décide de la destination des bêtes prélevées.
           
            Dans les cas de la battue administrative de l’étang de Saint Bonnet, 4 louvetiers étaient présents ainsi que des chasseurs des ACCA concernées. Dans des conditions très difficiles de réalisation, sous le couvert de la gendarmerie, malgré un repérage préalable, un seul spécimen a été tué alors que de nombreuses bêtes ont été recensées au cours de la matinée. Reportage DL à voir.

            Cet exemple a le mérite de démontrer la formidable aptitude du sanglier à s’adapter aux situations les plus commodes pour lui, colonisant les milieux non chassés pour son repos mais se « servant » à la table bien garnies et variées des productions avoisinantes. La problématique sanglier n’est pas prête de se terminer, ici ou ailleurs, et nous promet encore de vrais casse têtes.                                                                                    
                                                                                                                      D.C.

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